6 raisons de choisir le trèfle incarnat comme engrais vert.
En Suisse, l’agriculture durable est une priorité pour préserver les sols et répondre aux attentes du marché. Les engrais verts, comme le trèfle incarnat jouent un rôle clé dans cette transition écologique. Cette légumineuse se distingue par sa capacité à enrichir les sols, soutenir la biodiversité et s’adapter aux conditions climatiques variées de la Suisse. Voici six raisons pour lesquelles les éleveurs bovins suisses devraient intégrer le trèfle incarnat dans leurs rotations culturales en 2025.

1. Le trèfle incarnat fixe naturelle de l’azote
Le trèfle incarnat, appartenant à la famille des Fabacées, fixe l’azote atmosphérique grâce à des bactéries symbiotiques dans ses racines. Ce processus enrichit naturellement le sol en azote, réduisant la dépendance aux engrais chimiques coûteux et polluants. Cette plante peut capturer une quantité significative d’azote, améliorant la fertilité pour les cultures suivantes, comme le maïs ou les céréales, souvent utilisées dans les rations bovines.
2. Amélioration de la structure du sol
Le système racinaire du trèfle incarnat est particulièrement efficace, colonisant les 15 premiers centimètres du sol et pouvant atteindre 40 à 60 cm de profondeur. Cette action aère le sol, améliore sa structure et favorise l’infiltration de l’eau, ce qui est crucial dans les sols argileux ou compacts, fréquents en Suisse. Pour les éleveurs, cela signifie des sols plus productifs et moins sujets à l’érosion, notamment dans les régions alpines.

3. Lutte efficace contre les adventices
Grâce à sa croissance rapide et dense, le trèfle incarnat forme un couvert végétal qui étouffe les mauvaises herbes, réduisant la concurrence pour les nutriments et l’eau. Cette propriété minimise le besoin d’herbicides, un avantage économique et écologique pour les exploitations bovines suisses, où la gestion des pâturages est essentielle.
4. Le trèfle incarnat soutien à la biodiversité
Les fleurs rouges éclatantes du trèfle incarnat attirent une grande variété d’insectes pollinisateurs, y compris les abeilles domestiques et solitaires. En favorisant la biodiversité, cette plante contribue à l’équilibre écologique des exploitations, renforçant la résilience des systèmes agricoles face aux défis climatiques.
5. Adaptabilité aux conditions suisses
Le trèfle incarnat est résistant au froid et à la sécheresse modérée, ce qui le rend adapté aux climats variés de la Suisse, des vallées humides aux régions alpines. Sa capacité à prospérer dans des sols sains argilo-siliceux ou silico-argileux à pH neutre en fait un choix fiable pour les éleveurs confrontés à des conditions changeantes.

6. Facilité d’utilisation et polyvalence
Le trèfle incarnat est facile à semer (de mars à mi-juillet) et à gérer, avec un cycle annuel qui s’intègre bien dans les rotations culturales. Il doit être incorporé au sol avant la floraison pour maximiser ses bénéfices comme engrais vert. De plus, il peut être utilisé comme fourrage de qualité pour les bovins, offrant une double utilité économique pour les éleveurs.
- Semis : Semez à 2,5 g/m² dans un sol préparé, non calcaire et bien drainé, entre mars et mi-juillet. Une levée rapide (6 à 8 jours) est favorisée par des températures de 18 à 22 °C.
- Incorporation : Détruisez et enfouissez la plante avant la formation des graines pour maximiser l’apport en azote et éviter une repousse indésirable.
- Gestion de l’eau : Le trèfle incarnat est sensible à la sécheresse ; un arrosage régulier peut être nécessaire dans les régions sèches.
- Réglementations : Vérifiez les aides agricoles cantonales ou les certifications bio pour optimiser les bénéfices, notamment dans le cadre des programmes de durabilité suisses.
- Fournisseurs : Des entreprises comme Perret-Concept proposent des semences de trèfle incarnat adaptées aux besoins locaux.